APRES LA SUSPENSION CETTE FOIS-CI POLITIQUE DU PROCESSUS D'ADHESION DE RECLOSES LE 24/11 PAR LA COMMUNAUTE, CE COMMUNIQUE ECRIT LE 23/11 EST PLUS QUE JAMAIS VALABLE
- La communauté élargie devra être une communauté qui se reconstruira sur une base technique et arrêtera les manipulations politiques à des fins personnelles
- La priorité doit être donnée aux économies d'échelle et à la mutualisation sur le fondement de la qualité/prix des services publics
- Cette recomposition doit être partagée par le public et l'ensemble des groupes politiques dans la transparence
Suite à la suspension de l'adhésion de la Commune de Recloses à la Communauté de Communes de Fontainebleau-Avon (L'adhésion de la commune de Recloses suspendue !), l'adhésion de Bourron-Marlotte s'inscrivait dans un processus non techniquement validé (Conseil municipal du 8 novembre 2010 : Adhésion de Bourron-Marlotte à la Communauté de communes de Fontainebleau-Avon). Il fallait repartir de l'avant et ne pas rester dans une situation de statu quo.
Je me réjouis de la proposition de Jean-Pierre Le Poulain, le maire d'Avon, en accord avec l'ensemble des groupes de son conseil municipal, de proposer une rénovation concertée, loin des manipulations politiques (Communiqué du 26 juin 2010 : Présidence de la CCFA ; Communiqué du 3 septembre 2010 : Confirmation des manoeuvres autour de la Présidence de la Communauté de communes de Fontainebleau-Avon). Arrêter les frais maintenant et à temps, c'est moins un acte de diviseur qu'un acte de rassembleur.
J'avais déjà essayé d'ouvrir les yeux au public par mes interventions répétées et précises sur le sujet au Conseil municipal de Fontainebleau (Conseil municipal du 16 novembre 2009 : Rapport sur la Communauté de communes / Transfert du Grand Parquet ; Conseil municipal du 29 mars 2010 : Adhésion de Recloses à la Communauté de communes ; Conseil municipal du 17 mai 2010 : Modification des statuts de la CCFA ; Conseil municipal du 8 novembre 2010 : Rapport annuel de la Communauté de communes de Fontainebleau-Avon).
Cela a été enfin entendu.
Notre proposition est claire : une conférence intercommunale ouverte à toutes les communes du sud Seine-et-Marne qui se prononcera non pas sur des propositions politiciennes mais sur une communauté technique efficace. Il faut faire un bilan de l'action et de l'organisation de nos services publics et évaluer comment les recomposer dans une intercommunalité efficace.
Il faut arrêter le "bricolage" motivé par des considérations personnelles et ne penser qu'à la mutualisation et à la rationalisation de la carte intercommunale sur les compétences que l'on peut mieux exercer en commun. Il y a des gains à faire, alors que l'on perd de l'argent à rester dans des périmètres exigus ou ne correspondant ni au bassin de vie, ni à une bonne administration et exécution des missions de services publics (L'ingérable intercommunalité ou pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué).
Par contre, pour réussir ce processus, il faut qu'il soit juridiquement, financièrement et techniquement validé par des professionnels neutres, mais aussi qu'il soit ouvert et transparent. On ne peut plus accepter que l'avenir commun se décide en secret, sans le public et sans les différents représentants de la population, dans toute sa diversité (Sur l'absence de transparence de certains élus : Question écrite n° 3 du 1er juin 2010 : Rapport sur l'extension de la Communauté de communes). Nos électeurs ne comprennent pas « qui fait quoi » : cela doit être expliqué. Les contribuables et usagers ne comprennent plus pourquoi ils payent autant pour des services insuffisants ou loin de leur préoccupation : cela doit être corrigé pour eux et avec eux.
A ceux qui estiment, de bonne ou mauvaise foi, que l'affaire de Recloses ruine l'avancée de l'intercommunalité, nous répondons au contraire que ce choc est salutaire, qu'il met fin à une situation sans avenir et permet au contraire une remise en question dans l'intérêt de nos concitoyens.