L'association Pays de Fontainebleau Entreprises a été créée le 16 avril 2008 afin de "faciliter les échanges et développer les synergies entre les acteurs économiques du Pays de Fontainebleau ; promouvoir et faciliter la création d’entreprises nouvelles et favoriser leur pérennité ; apporter tant aux futures entreprises qu’aux entreprises naissantes ou à celles ayant été accueillies, une aide à la réflexion et aux démarches, ainsi qu’un accompagnement" en complément de la Pépinière d'entreprises.
Elle comportait à sa création notamment la Communauté de Communes de Fontainebleau Avon; le Conseil Régional Ile-de-France; le Conseil Général de Seine-et-Marne; la Chambre de commerce et d’industrie de Seine-et-Marne; l’INSEAD ; l'Ecole des Mines ; le MEDEF ; l'ESIGETEL (depuis, disparue de notre localité !)…
Dans une lettre du 3 décembre 2015, le Président de la Communauté de communes a décidé de demander aux autres membres de liquider cette association.
Bien sûr, comme d'habitude, cette information a été cachée aux Conseillers communautaires !!
A croire que l'animation du territoire ne justifie pas une structure ad hoc.
Il est vrai que la Communauté de communes n'est pas réputée pour son action volontariste en la matière, alors que l'on peut constater l'atonie du territoire en matière économique.
Cela me donne l'occasion de rappeler un certain nombre de propositions faites lors du départ de l'ESIGETEL en 2011 (http://monique-fournier.blogspot.com/2011/12/enseignement-superieur-lesigetel-sen-va.html) :
1° Créer un pilotage et en finir avec l'intercommunalité du chacun pour soi :
- c'est le pilotage et la stratégie qui font défaut : face à l'absence du politique, on n'est plus maître de notre destin universitaire ;
- les intercommunalités sont compétentes en matière d'action économique : l'un des facteurs premiers de cette déshérence de la formation supérieure, c'est l'absence de visibilité du territoire et sa fragmentation ; au lieu de rechercher des convergences, chaque Communauté de communes a sa propre politique, sa propre zone d'activités, ce qui crée une fausse concurrence ;
- non seulement il faut une union sur le sujet, mais encore l'étendre aux départements voisins qui peuvent avoir les mêmes problèmes que nous ;
2° Faire une enquête sur les demandes et les offres :
- Disposer d'informations sur les orientations que prennent les enfants de notre région après le bac, (au sens large, c'est-à-dire en incluant ceux qui peuvent venir de Montargis ou de l'Yonne).
- Faire une enquête auprès des entreprises du secteur et celles qui souhaiteraient s'implanter dans la région pour connaître leur besoin en diplômés.
Ce serait un moyen de jumeler l'offre et la demande en créant des établissements proches des étudiants et des entreprises, qui ne chercheront plus à Paris ce qu'il y a sur place. Cette étude peut-être réalisée avec les grands établissements, la Chambre de commerce (qui nous doit bien cela) mais aussi l'OCDE qui lance une étude sur "L’enseignement supérieur et le développement des villes et des espaces régionaux" http://www.oecd.org/dataoecd/22/45/43371468.pdf).
3° S'assurer que l'on peut proposer du foncier aux établissements :
- les terrains militaires serviraient mieux la cause du Sud Seine-et-Marne en étant affectés à une cité universitaire complète (allant des salles de cours, aux bibliothèques et surtout aux logements étudiants) plutôt qu'à la spéculation.
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