lundi 4 novembre 2013

Sauvons le coeur de ville gravement menacé

Le marché exilé sous la pluie fait le vide,  dimanche 27 octobre 2013 (c) Paule Svatek

Le marché doit revenir place du marché

Les commerçants du centre ville se mobilisent. Ils ont vite compris que le transfert inutile du marché sur le site de Boufflers risque de causer leur perte.

Malgré une proposition constructive de l'alternative politique, le Maire sortant s'entête à refuser de remettre le marché sur son emplacement historique.

Rien ne s'oppose pourtant à cette réintégration. Rappelons que le marché forain est constitué d'abord de forains qui se déplacent à chaque fois. Ce n'est donc pas cela le problème. Quant au coût de réinstallation électrique, il est minime.

Pour rajouter au désespoir des commerçants, le Maire sortant a décidé, d'autorité, d'imposer la patinoire sur la place de l'ex-marché. Les commerçants riverains gagneront peu avec cette animation, qui draine d'abord des jeunes, en revanche, ils perdront 80 places de parkings.

Les solutions existent, pourquoi les refuser ?

Le supplice de Tantale des parkings : tarif qui flambe et suppression de 80 places

On nous rétorquera que le Maire sortant a (6 ans après sa promesse) finalement obtenu la création d'un nouveau parking à Boufflers et qu'il faut s'en féliciter.
A voir ! Car, le parking Château (rue de Ferrare) est déserté par rapport à une place de la République saturée. Qu'est-ce qui l'explique ? Ce n'est pas tant l'emplacement que le tarif rédhibitoire appliqué sans discernement.

Pour payer les 6,5 millions du parking souterrain de la place de la République, qui donne un gain ridicule de 35 places nouvelles par rapport à la situation antérieure, les usagers vont payer un très gros supplément, entre 15 et 20 % (Stationnement : les tarifs flambent : merci Monsieur le Maire !). Après on s'étonne que Boufflers ne marche pas !!

Les 80 places du parking du marché seront supprimées pendant les travaux du parking, ajoutant encore des difficultés au centre ville. Qui paiera ? Le contribuable.

Si on voulait tuer le commerce, on ne s'y prendrait pas autrement. Ce projet de parking souterrain est dangereux, il doit être requalifié d'urgence.

Le marché exilé aux 4 vents

Pendant ce temps, rue de Ferrare, le marché provisoire est sous la pluie, et surtout en plein vent. Il le serait beaucoup moins place du marché.
Dimanche dernier, place du Général de Gaulle, le vent avait empêché le déballage du commerce non alimentaire. 
Le vent, encore, avait créé un désastre avec des oeufs qui volent et des vitrines qui éclatent (Photo (c) Paule Svatek). Un lieu plus abrité du vent serait tellement plus efficace, en attendant la Halle qui manque désespérément. D'où un marché réduit à un gros tiers.
Quant à la pluie, les frêles barnums, qui s'envolent, ne l'empêchent que sur les marchands, et non sur les acheteurs qui préfèrent aller ailleurs.

Mais ce n'est ni le vent, ni la pluie qui sont à blâmer.

Signe d'imprévision de la majorité partante, la nouvelle Halle aurait dû être construite avant la démolition de l'ancienne, s'il fallait vraiment le faire. Bref, ni l'emplacement "temporaire", ni la méthode ne conviennent. Seulement, la majorité partante ne veut pas assumer ses erreurs, ni d'ailleurs la charge des problèmes à venir.


Pièce jointe : les commerçants se mobilisent