Le
marché doit revenir place du marché
Les
commerçants du centre ville se mobilisent. Ils ont vite compris que le transfert
inutile du marché sur le site de Boufflers risque de causer leur
perte.
Malgré
une proposition constructive de l'alternative politique,
le Maire sortant s'entête à refuser de remettre le marché sur son
emplacement historique.
Rien
ne s'oppose pourtant à cette réintégration. Rappelons que le marché forain est
constitué d'abord de forains qui se déplacent à chaque fois. Ce n'est donc pas
cela le problème. Quant au coût de réinstallation électrique, il est
minime.
Pour
rajouter au désespoir des commerçants, le Maire sortant a décidé, d'autorité,
d'imposer la patinoire sur la place de l'ex-marché.
Les commerçants riverains gagneront peu avec cette animation, qui draine d'abord
des jeunes, en revanche, ils perdront 80 places de
parkings.
Les
solutions existent, pourquoi les refuser ?
Le
supplice de Tantale des parkings : tarif qui flambe et suppression de 80
places
On
nous rétorquera que le Maire sortant a (6 ans après sa promesse) finalement
obtenu la création d'un nouveau parking à Boufflers et qu'il faut s'en
féliciter.
A
voir ! Car,
le parking Château (rue de Ferrare) est déserté par rapport à une place de la
République saturée.
Qu'est-ce qui l'explique ? Ce n'est pas tant l'emplacement que
le
tarif rédhibitoire appliqué
sans discernement.
Pour
payer les 6,5 millions du parking souterrain
de la place de la République, qui donne un gain ridicule de 35 places nouvelles
par rapport à la situation antérieure, les
usagers vont payer un très gros supplément, entre 15 et 20
%
(Stationnement : les tarifs flambent : merci Monsieur le Maire !).
Après on s'étonne que Boufflers ne marche pas !!
Les
80 places du parking du marché seront supprimées pendant les travaux du parking,
ajoutant encore des difficultés au centre ville.
Qui paiera ? Le contribuable.
Si
on voulait tuer le commerce, on ne s'y prendrait pas autrement. Ce projet de
parking souterrain est dangereux, il doit être requalifié
d'urgence.
Le
marché exilé aux 4 vents
Pendant
ce temps, rue de Ferrare, le marché provisoire est sous la pluie, et surtout en
plein vent.
Il le serait beaucoup moins place du marché.
Dimanche
dernier, place du Général de Gaulle, le vent avait empêché le déballage
du commerce non alimentaire.
Le vent, encore, avait créé un
désastre avec des oeufs qui volent et des vitrines qui éclatent (Photo (c) Paule Svatek). Un
lieu plus abrité du vent serait tellement plus efficace, en attendant la Halle
qui manque désespérément. D'où un marché réduit à un gros tiers.
Quant
à la pluie, les frêles barnums, qui s'envolent, ne l'empêchent que sur les
marchands, et non sur les acheteurs qui préfèrent aller
ailleurs.
Mais
ce n'est ni le vent, ni la pluie qui sont à blâmer.
Signe
d'imprévision
de la majorité partante, la
nouvelle Halle aurait dû être construite avant la démolition de l'ancienne, s'il
fallait vraiment le faire.
Bref, ni l'emplacement "temporaire", ni la méthode ne conviennent. Seulement, la
majorité partante ne veut pas assumer ses erreurs, ni d'ailleurs la charge des
problèmes à venir.
Pièce jointe : les commerçants se mobilisent
Pièce jointe : les commerçants se mobilisent