Interpellée par la suppression totale de ses subventions lors du dernier Conseil municipal de mars 2011, j'y suis allée.
Première constatation, le maire, qui m'avait annoncé que l'ARCIF n'avait pas demandé de subventions en 2011, ne m'avait pas dit la vérité, puisque l'ARCIF avait fait en janvier une demande 3.500 €, comme son budget prévisionnel 2011 l'attestait (voir ma question sur le sujet).
Rénovation ou récupération du Comité ?
Plus grave, c'est l'annonce de la création par le Maire d'un nouveau Comité de jumelage, justifié soi-disant par une rationalisation et une espérance de subventions européennes, qui viendrait supplanter l'ARCIF et qui a causé une grande émotion. Tout était déjà prêt, le Maire avait déjà préparé son nouveau projet de statut et s'était fait accompagner de son cabinet (l'un des deux directeurs de cabinet, 2 adjoints et 1 conseillère déléguée !).
Face à cette reprise en main annoncée, un grand ancien de l'association, M. Kurt Wels, président d'honneur, qui a été président de l’ARCIF pendant 35 ans de 1961 à 1996, a dit son fait au maire en s'opposant à la perte de l'indépendance de l'association sinon sa dissolution. Je l'ai assuré de mon soutien, publiquement.
S'il nous parait justifié d'avoir une convention d'objectif avec la Ville, qui après tout finance l'association en grande partie, on ne peut accepter que la mairie exige désormais d'attenter à l'autonomie du Comité en imposant des conseillers municipaux nommés par M. Valletoux comme représentant un tiers des administrateurs. Bien évidemment des proches du maire sont également prêts à débarquer au sein de la nouvelle structure avec armes et bagages.
Comment expliquer cette tentative de récupération du Maire ?
Bien évidemment pour ne pas laisser subsister des îlots d'indépendance et pour "satelliser" le maximum d'associations autour de la majorité actuelle, avant des épreuves électorales serrées.
Mais, ce n'est pas tout : c'est aussi une question d'aura personnelle : secrétaire général de l'AFCCRE (association française du conseil des communes et régions d'Europe), M. Valletoux (une de ses nombreuses casquettes) présidera à Sceaux le 29 juin 2011 la Commission "Jumelages et Europe des Citoyens" nouvellement créée. C'est donc un fort enjeu, pour lui plus que pour la ville, que de présenter un nouveau comité de jumelage à Fontainebleau, sous son contrôle le plus étroit.
Le mélange des genres est évident : au lieu de reconnaître un rôle éminent à la Ville, qui de toute façon ne lui était pas contesté moralement et juridiquement, et laisser les bénévoles s'organiser dans le cadre d'une convention, la Mairie préfère s'assurer totalement de la direction. Ce qui risque de se passer, c'est une fuite des bénévoles de ce secteur, et sa reprise en main par une camarilla.
Nous aurons l'occasion d'y revenir, ...
Première constatation, le maire, qui m'avait annoncé que l'ARCIF n'avait pas demandé de subventions en 2011, ne m'avait pas dit la vérité, puisque l'ARCIF avait fait en janvier une demande 3.500 €, comme son budget prévisionnel 2011 l'attestait (voir ma question sur le sujet).
Rénovation ou récupération du Comité ?
Plus grave, c'est l'annonce de la création par le Maire d'un nouveau Comité de jumelage, justifié soi-disant par une rationalisation et une espérance de subventions européennes, qui viendrait supplanter l'ARCIF et qui a causé une grande émotion. Tout était déjà prêt, le Maire avait déjà préparé son nouveau projet de statut et s'était fait accompagner de son cabinet (l'un des deux directeurs de cabinet, 2 adjoints et 1 conseillère déléguée !).
Face à cette reprise en main annoncée, un grand ancien de l'association, M. Kurt Wels, président d'honneur, qui a été président de l’ARCIF pendant 35 ans de 1961 à 1996, a dit son fait au maire en s'opposant à la perte de l'indépendance de l'association sinon sa dissolution. Je l'ai assuré de mon soutien, publiquement.
S'il nous parait justifié d'avoir une convention d'objectif avec la Ville, qui après tout finance l'association en grande partie, on ne peut accepter que la mairie exige désormais d'attenter à l'autonomie du Comité en imposant des conseillers municipaux nommés par M. Valletoux comme représentant un tiers des administrateurs. Bien évidemment des proches du maire sont également prêts à débarquer au sein de la nouvelle structure avec armes et bagages.
Comment expliquer cette tentative de récupération du Maire ?
Bien évidemment pour ne pas laisser subsister des îlots d'indépendance et pour "satelliser" le maximum d'associations autour de la majorité actuelle, avant des épreuves électorales serrées.
Mais, ce n'est pas tout : c'est aussi une question d'aura personnelle : secrétaire général de l'AFCCRE (association française du conseil des communes et régions d'Europe), M. Valletoux (une de ses nombreuses casquettes) présidera à Sceaux le 29 juin 2011 la Commission "Jumelages et Europe des Citoyens" nouvellement créée. C'est donc un fort enjeu, pour lui plus que pour la ville, que de présenter un nouveau comité de jumelage à Fontainebleau, sous son contrôle le plus étroit.
Le mélange des genres est évident : au lieu de reconnaître un rôle éminent à la Ville, qui de toute façon ne lui était pas contesté moralement et juridiquement, et laisser les bénévoles s'organiser dans le cadre d'une convention, la Mairie préfère s'assurer totalement de la direction. Ce qui risque de se passer, c'est une fuite des bénévoles de ce secteur, et sa reprise en main par une camarilla.
Nous aurons l'occasion d'y revenir, ...
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