Echos de campagne

Réunion du 4 juin 2012

Cette réunion de campagne se tenait à la salle des Elections en présence d'un public qui dépassait largement les capacités de la salle.

Il faut dire qu'outre Jean-Jacques Hyest, Sénateur, Didier Julia, Député, M. Bacqué, Conseiller général et le Maire d'Avon M. Le Poulain, Mme Lacroute recevait Mme Rachida Dati, ancien Ministre Garde des sceaux, et actuelle Députée européenne (photo à droite). 

Mme Dati, loin de caricature médiatique, s'est présentée à nous sous un aspect sensible, celui de la femme politique et des difficultés de l'être, et sous un aspect technique, la professionnelle du droit.

Elle nous a exposé, de manière compréhensible par tous mais sans renier la technique, les réformes qu'elle avait entreprises du temps de sa fonction de Ministre de la Justice.

Le public Bellifontain a été particulièrement sensible au fait qu'elle avait, au temps de la réforme de la carte judiciaire, maintenu le tribunal de Grande Instance de Fontainebleau, à la demande des élus locaux relayés de manière ferme par le Sénateur Hyest et le Député Julia.

Mme Dati a conclu son propos, fort applaudi, par un appel à l'unité. Certes en politique nul n'est jamais satisfait de ses élus, de la position de son parti. Tout cela est vrai, chacun ayant une sensibilité, un parcours différent avec toutes les nuances que l'on connaît. Mais au-delà de ces divergences, c'est d'abord globalement que l'on doit juger une politique et le candidat officiel quel qu'il soit : les convictions partagées sont plus fortes et plus nombreuses que les points de dissension et le triomphe de la majorité des idées vaut toujours mieux que la victoire du candidat opposé qui satisfera encore moins les attentes des électeurs.

Une belle réunion.

Réunion du 5 juin sur l'Hôpital de Fontainebleau

Illustration : projet de reconstruction sur site avec reprise de bâtiments existants, envisagé en 2005 et abandonné par la suite, ...

Cette réunion était organisée par le collectif pour l'hôpital de Fontainebleau. Il réunissait de manière équitable la très grande majorité des candidats à la députation (j'en ai compté neuf, dont Valérie Lacroute). C'était un beau succès public.

Le sujet portait sur le futur hôpital de Fontainebleau, sujet que j'ai déjà abordé par divers aspects, mais qui ne lasse pas d'intéresser l'ensemble de la circonscription et au delà !
Voir :
- Hôpital : une lettre ministérielle qui n'apporte finalement rien;
- GRAND" HOPITAL : ON EST MAL !;
- Avenir du secteur public de chirurgie dans le sud de la seine-et-marne;
- Fermeture de la permanence de soins de Fontainebleau : un coup très dur au Sud Seine et Marne;
- Le partenariat public-privé et hôpital-clinique en question

Le collectif s'interroge sur deux sujets :

1°) -  le choix des modalités de gestion de l'hôpital restructuré à venir : création d'un partenariat avec la polyclinique, continuité d'un hôpital général public de plein exercice, 

2°) -  le choix du site : reconstruction ex nihilo sur le site du camp des Glières (Bréau) ou restructuration sur site.

Les choix ne sont pas simples et méritent mieux que la communication municipale, le collectif pose les bonnes questions :

-  le comparatif des alternatives (jamais fait) et leurs coûts

-  le choix d'un modèle public ou semi privé

-  l'évolution de la capacité de traitement (largement en baisse actuellement).

L'argument de la reconstruction sur place, piste négligée jusqu'à présent par l'autorité, paraît séduisant en tant qu'elle permettrait de conserver certains bâtiments, de procéder à des opérations tiroirs n'exigeant pas la mise en œuvre des finances par un emprunt géant mais par fraction et surtout la conservation d'un hôpital de centre ville.

En tout cas, le mérite du collectif est de montrer que loin des dossiers ficelés qui traînent, des débats sont possibles.

Les candidats ont eu l'occasion de présenter leurs observations, selon leurs tempéraments, attentistes pour certains, de peur de s'aliéner une partie du public ou par manque d'informations, arrogantes comme la position du Maire de Fontainebleau (qui avait fait l'effort de venir), plus prompt à faire valoir ses hautes fonctions que le fond du dossier, courageuses comme Valérie Lacroute en prenant leurs responsabilités, en soulignant le caractère non contradictoire et désinformatif du dossier actuel et en proposant de réexaminer de manière participative et techniquement fondée les alternatives dont celle de la restructuration sur place. 

Le public et le collectif n'ont ménagé personne quelque soit sa couleur politique et le débat était particulièrement serré.

Quelques soient les positions, le collectif a fait la démonstration d'un grave déficit d'information du public.

 Il était bon que la campagne passe d'un plan politique pur à des dossiers concrets.