Transmis à la République de Seine et Marne, le 23 novembre 2011.
Deux bâtiments, deux bibliothèques : Avon et Fontainebleau
- LES TRAVAUX DE LA BIBLIOTHEQUE SONT PRIORITAIRES, INTERCOMMUNALE OU PAS : LE MAIRE DE FONTAINEBLEAU LES A BLOQUES JUSQU'A PRESENT
- RENDRE INTERCOMMUNALE LA BIBLIOTHEQUE-MEDIATHEQUE : IL FAUDRA CHOISIR UN SITE COMMUN OU DEUX SITES : LE PUBLIC EST IL VRAIMENT D'ACCORD ?
- LA REFLEXION INTERCOMMUNALE EST PLUS GENERALEMENT EN PANNE : ELLE SERT SURTOUT DE CAISSE SANS COHERENCE
Dans l'article du 21 novembre de la République (p. 14), Le maire de Fontainebleau explique qu'il a attendu un projet intercommunal pour la bibliothèque médiathèque, l'accord avec Avon n'étant pas venu; cela aurait retardé les travaux nécessaires.
C'est l'occasion pour nous de faire la vérité sur ce dossier et plus généralement sur la question intercommunale.
Article du 21 novembre 2011 (cliquez pour mieux voir) :
DES TRAVAUX URGENTS DIFFERES PAR LA MUNICIPALITE VALLETOUX
Là où nous sommes d'accord avec le Maire de Fontainebleau, c'est qu'il est temps enfin de passer à l'action. L'intercommunalité ne doit pas être le prétexte à l'inaction.
Rappelons les faits et seulement les faits, plutôt que les intentions.
Le Conseil municipal Nizart avait adopté le 23 juin 2005 un programme de restauration de la bibliothèque municipale pour un montant de 200.000 € HT. Un crédit de 100.000 € avait été inscrit au budget 2005.
Vote du projet en 2005 (cliquez pour mieux voir) :
Mais à son arrivée, en Octobre 2005, M. Valletoux paralysa le budget du projet.
Pour autant, la reprise du dossier a été brièvement envisagée, une demande de subvention effectuée pour des travaux en 2007.
Cependant, le 14 novembre 2007, le Maire a résilié les marchés de maîtrise d’œuvre pour la remise en état des couvertures de la bibliothèque municipale au motif que : "la ville envisage de redéployer la bibliothèque vers un autre bâtiment et ne souhaite plus entreprendre les travaux". Ce prétexte a fait perdre trois ans.
Abandon du projet par M. Valletoux (cliquez pour mieux voir) :
A compter de 2008, alors que la Bibliothèque était à moitié fermée et sous des bâches, le projet n'a plus jamais été remis à l'ordre du jour.
Que l'on réfléchisse à une fusion avec le Musée Napoléonien, à une médiathèque ou toute autre solution avec la communauté de communes, pourquoi pas ? Mais les travaux de clos et couverts de la Bibliothèque n'avaient pas à attendre, car ils sont nécessaires quelque soit l'option choisie !
C'est donc délibérément que M. Valletoux a décidé de ne pas faire ce pourquoi il a été élu par les Bellifontains : assurer le fonctionnement normal des services publics.
Les crédits ont vraisemblablement été utilisés à d'autres tâches, sans doute de communication, jugées plus urgentes par lui. Ce n'est donc pas la faute d'Avon si on a laissé "pourrir" la couverture de la Bibliothèque, et du Centre d'Information et d'Orientation qui y est hébergé.
La bibliothèque bâchée
depuis février 2008 ->
L'INTERCOMMUNALITE EN MATIERE CULTURELLE
Plus généralement, l'accroissement des compétences communautaires est loin d'être une solution absolue à tous les problèmes.
La première question que l'on doit se poser c'est de savoir si le choix de l'intercommunalité permettrait d'apporter un meilleur service soit par des économies d'échelle, soit par des mutualisations.
La réponse, sans étude préalable : c'est un mensonge ou au mieux un pari politique.
La seconde question c'est celle du niveau de service pour les citoyens. Vouloir une médiathèque intercommunale, c'est aussi poser le problème d'un établissement unique ou pour chaque commune. C'est le choix de la proximité ou de l’éloignement : la municipalité actuelle n'y a visiblement pas réfléchi.
Pour des choix aussi graves, alors que le public est attaché à une bibliothèque dans sa ville, proche de lui, un tel changement s'il était envisagé, devrait faire l'objet d'une consultation de la population.
L'INTERCOMMUNALITE INSTRUMENTALISEE PAR VALLETOUX
Je pense que plus généralement M. Valletoux se sert de l'intercommunalité comme d'une caisse, d'où il tire pour ses projets les plus médiatiques et coûteux, servant d'abord sa personne.
Sa méthode a déjà été utilisée pour des prétextes techniques ou économiques réels ou inventés :
- Grand Parquet transféré sans stratégie ni économie d'échelle (témoin le rapport effectué récemment sur cette question, plus d'un an après le transfert),
- tentative de transfert des Gares routières "scolaires", normalement du ressort du Conseil général, le transfert n'apportant rien (Fontainebleau pouvait le faire tout de suite : voir nos articles sur la question : Conseil municipal du 4 juillet 2011 ; Gares routières scolaires; ),
- Stade de Fontainebleau encalminé et que le transfert éventuel ne sauvera pas, s'il n'est pas accompagné d'une politique transparente et efficace.
Les raisons de mésentente avec la municipalité avonnaise ne sont pas un prétexte sérieux pour éluder les graves responsabilités de la majorité bellifontaine actuelle.
Les citoyens de Fontainebleau et d'Avon doivent comprendre, que depuis la réforme de la taxe professionnelle, la communauté de communes perçoit directement une part de leurs impôts locaux : ils sont donc en première ligne en cas de mauvaise gestion de celle-ci (notre article sur la question : L'impôt nouveau est arrivé).
Article du 28 novembre 2011 rendant compte de ce communiqué (cliquez pour mieux voir ) :
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