La Commune étant actionnaire, il appartient au Conseil municipal de se prononcer sur la nouvelle stratégie de cette Société, avant de décider d'une modification des statuts.
Nous n'avons pas d'éléments sur cette nouvelle stratégie que certains initiés de la majorité indiquent vouloir mettre en place.
Bref, soit le maire met la charrue avant les bœufs, soit il nous cache des éléments dont il dispose.
C'est pourtant fondamental.
La SEM souffre en effet d'une grave opacité sur son fonctionnement, comme un conseiller communautaire d'opposition l'a fait remarquer avec une fin de non-recevoir écrite par M. Valletoux, Président de la Communauté de Communes et PDG de la SEM (voir ce courrier, communiqué par ce conseiller à l'ensemble des conseillers municipaux d'Avon et de Fontainebleau).
Certains administrateurs ne disposent, ni de comptes-rendus des conseils et assemblées, ni des comptes.
Plus grave encore, la Société n'est pas capable d'assumer ses obligations et laisse se détériorer des bâtiments communaux confiés alors à sa garde, comme on l'a vu pour le 88 rue Grande.
Un des adjoints, aujourd'hui conseiller délégué, a même failli se prendre une partie d’une corniche sur la tête.
Les Bellifontains ont l'impression que M. Valletoux se soit fait le spécialiste des montages illisibles destinés à cacher la vérité et à noyer le poisson.
C'est par exemple le cas de la gestion du Grand Parquet, transférée à la CCFA et subdéléguée à l'Office du Tourisme :
Cela n'améliore pas la compréhension du citoyen, sur ce qui est finalement, la gestion de son argent.
Mais, la vraie question n'a pas encore été posée : alors que tout cela manque de transparence, on crée un outil mais on n'affiche pas les objectifs réels de celui-ci.
Il s'agit quand même, selon le peu d'informations que l'on a, de l'aménagement des terrains militaires, c'est-à-dire du cinquième du territoire urbanisé de la commune.
Ce territoire énorme, avenir de la ville et objet de toutes les convoitises, de toutes les spéculations, sera demain mis entre les mains de cette société, soit disant parapublique, sans transparence, avec du personnel recruté sur un choix éventuellement politique.
Soyons clair,
230.000 mètres carrés annoncés de création de surface utilisables (23 ha de surface de plancher !) dont les 2/3 en logements, ce n'est pas un sujet qui doit se traiter dans une société aussi peu transparente.
Le public s'interrogera aussi sur les grands bénéficiaires de la commercialisation de ces immeubles.
La population a l'impression que l'on veut créer une «mairie-bis», sans contrôle et sans contrainte.
Je terminerai sur une boutade,
Pour en savoir plus, dois-je devenir actionnaire ?
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