mardi 20 septembre 2011

Conseil municipal du 19 septembre 2011 : Contrat vert et pistes cyclables

Je regrette que la région Ile de France, qui est si généreuse avec la Ville de Fontainebleau, n'ait pas fait le bilan de la phase 1 du projet. On est quand même sur 167.500 € de coût pour les phases suivantes.

J'ai eu l'occasion de prévenir lors de la séance du 15 février 2010 que les contre-sens cyclables sur certaines voies n'ont, si je puis dire, aucun sens (Conseil municipal du 15 février 2010 : Demande de subvention vélo). Aujourd'hui, comme tous nos concitoyens ainsi que la presse locale (voir la chronique de Charlotte) l'ont constaté !
Comment faire croire à l'absence de dangerosité de ces contre-sens, alors que la chaussée permet tout juste, dans certains cas, comme par exemple la rue Guérin, de faire passer une voiture ? La largeur est insuffisante pour permettre le croisement : dans ce face à face, comme la voiture ne peut pas rouler sur le trottoir, c'est au cycliste de mettre pied à terre.
Visiblement la leçon n'a pas été retenue. Encore une fois, c’est à l'image de votre politique : beaucoup de peinture et peu de génie !


Votre contrat vert est donc, en partie, une tromperie qui fait croire à des bandes cyclables irréalistes. 
Tout n'est pas impossible bien évidemment, mais en établissant des contre-sens partout, sans discernement, vous portez atteinte à la confiance légitime dans vos réalisations, ce qui n'est rien, en comparaison à la gravité du non respect de la sécurité des cyclistes.

Je rappellerai donc que la meilleure façon de garantir la sécurité de tous les usagers, piétons comme cyclistes, consiste en la réalisation de véritables pistes cyclables, séparées tant de la chaussée que du trottoir.
Ou alors, et heureusement qu'il y en a, des voies qui présentent une largeur suffisante.

Je conclus donc : oui aux pistes cyclables, mais là où la sécurité, qui doit toujours primer, le permet.



PS : La conseillère régionale Sarkissian a appuyé ma demande, en réclamant un bilan en terme d'accidents. Le maire a précisé qu'il n'y avait pas eu d'accidents graves, ...
Mme Perrachon, adjoint aux travaux publics, m'a indiqué qu'en effet que certaines rues posaient un problème et qu'elle était d'accord, les cyclistes étaient obligés de mettre le pied à terre.
Le maire, insouciant, cependant n'y voit aucun problème.

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