(tel que prononcé au conseil municipal)
Tous les Bellifontains l'ont constaté : il est devenu très difficile de circuler et de stationner dans la ville. Ce problème n'est pas simplement une gêne, c'est aussi une des causes des difficultés commerciales de notre ville, véritable centre commercial à ciel ouvert, mais qui peine à faire venir la clientèle.
Sans doute, on ne peut pas tout résoudre, mais notre devoir est d'essayer. Si l'on regarde les efforts de la majorité présente, on ne peut pas dire qu'ils ont été couronnés de succès. Au contraire, il semble que la méthode employée démontre de graves insuffisantes : rues à sans unique avec ou sans raisons, changement de sens à répétition notamment rue de France,… La méthode des essais et des erreurs est la règle : surtout des erreurs d'ailleurs.
Et là les Bellifontains en ont assez des mises en chicane dangereuses, des contre-sens cyclables trop étroits, des sens uniques sans plan d'ensemble : il faut que tout le monde partage équitablement la charge de circulation en sécurité ou alors mettre la ville sous cloche à force de tâtonnement : on a l'impression que c'est ce que recherche la majorité. Par exemple, la rue Aristide Briand mise en sens unique est sans doute un peu déchargée de la circulation, mais la rue Grande est désormais surchargée plus que jamais. Et la place de Gaulle devient un embouteillage inextricable par la mise en sens unique de la rue Royale. Voir encore le carrefour du tribunal rendu illisible. Tout cela n'a pas été pensé, reconnaissons-le.
Une étude de circulation a bien été réalisée en 2007-2008 avec les sociétés Béture, Dynalogic et Sareco, mais elle n'a ni été rendue publique ni sans doute exécutée. Le public a le droit de savoir son coût, le coût de l'inutile : 93.903,87 €.
La question du stationnement des bus de tourisme se rendant au Château n'a toujours pas été résolue non plus. Plus grave encore, depuis six ans de majorité Valletoux, aucun programme de parking en centre ville n'a été mis en œuvre. Certains répondront que la Ville en tant qu'entité est amenée à évoluer et que le recours à la motorisation disparaîtra au profit de modes plus doux : il n'en reste pas moins que les problèmes actuels doivent pour l'instant être notre priorité : la majorité oublie les actifs, oublie les touristes, bref oublie la vie moderne.
Cette situation est d'autant plus paradoxale que Fontainebleau fait partie du pôle de Compétitivité Advancity Ville et Mobilité Durables qui est associé avec le Laboratoire des Ponts et Chaussées. Pourquoi ne pas profiter de cette expérience et de tenter une modélisation ?
Ma question découle de ce qui précède, ne paraît-il pas plus judicieux de recourir à un plan d'ensemble validé par une modélisation au lieu de continuer le bricolage.
Commentaire : Face à nos propositions constructives, l'autosatisfaction du maire était totale. Il aurait (soi-disant) augmenté la capacité de stationnement de 216 places dont 150 sur voirie depuis 2008 et 80 arrêts rapides pour un investissement de 5 M € (soit 23.148 € la place, si c'est vrai). Le maire oublie de dire qu'en réalité le nombre de places payantes sur voirie est passé de 1.595 à 1.705 entre 2005 et 2009 soit 108 places payantes supplémentaires, mais prises sur les places gratuites (donc qui n'étaient pas dénombrées).
Face aux chiffres lancés par lui, dans le virtuel, une réalité : ce que pense la population. En effet, quant aux places nouvelles réelles, les Bellifontains aimeraient bien savoir où elles sont passées, parce qu'ils constatent tous les jours que l'on n'arrive pas à se garer en centre ville. De nombreuses personnes des environs ne veulent plus venir à Fontainebleau.
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