(extrait du Bulletin municipal mai-juin 2011, p. 23)
Le bâtiment de l’ancien mess des officiers à l’abandon sur le Boulevard Magenta, une « dent creuse » qui défigure la place Napoléon Bonaparte, des bâches qui couvrent l’église et la bibliothèque de la ville, une voirie en piteuse état. Un théâtre qui ne fait plus recette (-40% en 3 ans), des commerces de qualité qui ferment : « Fontainebleau ville bourgeoise » est désormais un mythe.
Le revenu moyen par ménage de notre ville est selon l’INSEE de 10% inférieur à celui de la moyenne du département, de 15% inférieur à la moyenne de l’Ile de France. La lente paupérisation de la ville est en marche.
Fontainebleau plus de 15 ans après le départ des «militaires» n’a toujours pas retrouvé de projet collectif. L’activité du château et de l’Insead ne suffisent pas à faire fonctionner un centre-ville qui a besoin de l’apport de la clientèle des communes limitrophes, hors celle-ci a tendance à se détourner d’une ville dont le déficit
de places de stationnement est patent.
Dans ces conditions, une alternative s’offre au bellifontain : la communication à tout va et la construction systématique de logements sur les terrains disponibles, ou bien, la valorisation de ces mêmes terrains grâce à l’installation d’activités créatrices de richesses (enseignement supérieur, recherche, tertiaire) afin de remettre notre ville dans un « cercle vertueux ».
C’est bien entendu la seconde voie qu’il faut choisir en faisant inlassablement la promotion de notre cité. Un « Maire VRP » pourrait en quelques années relancer une ville qui conserve de nombreux atouts et possède une notoriété mondiale.
C’est le souhait de la majorité des bellifontains.
M. le Maire entendra-t-il ce message ?