(tel que prononcé au conseil municipal)
A chaque réunion du conseil, M. Valletoux, le chef de la majorité actuelle, accuse, en dépit de la vérité, l'opposition de ne pas être constructive.
C'est son seul argument.
Comme le disait la presse lors de la réunion sur le débat d'orientation, la meilleure défense c'est l'attaque : sans doute, mais il faut encore avoir des munitions et il n'en a pas. Si le Maire était aussi sûr de lui, lui et surtout ses adjoints répondraient précisément à nos questions au lieu de sortir un argument aussi rococo qui ne marchait plus déjà dans les années 50,… 1850 bien sûr.
Pourtant ce n'est pas faute de faire des propositions concrètes et précises. Mais il n'y a pas plus sourd que celui qui ne veut pas entendre, nous allons donc nous répéter.
J'affiche tout de suite la couleur : le budget que nous proposons est un budget de restauration :
- restauration des équipements publics dégradés,
- restauration des services publics en relation avec les attentes des habitants,
- restauration dans la confiance en affichant précisément un programme à long terme.
Pour qu'un budget soit réussi, il faut connaître d'abord ce que l'on doit obligatoirement dépenser en investissement. Les Bellifontains ne sont pas idiots et savent que l'on ne peut pas tout faire d'un coup, mais ils s'attendent à ce que la liste de ces investissements soit d'ores et déjà fixée et qu’ils soient programmés dans l'avenir y compris sur plusieurs années. Nous exigeons désormais une transparence totale sur ce point : nous voulons des chiffres plutôt que des promesses.
La majorité nous propose un rapport du budget à basse teneur en information, puisque l'on ne parle pas de l'évolution de la dette : toujours selon la méthode Philipe Laurent Consultant, pour 18,6 M d'euros de dette, on a seulement un autofinancement de 0,7 M € d'euros, ce qui nous met l'amortissement à 27,51 ans. 27 ans et demi d'endettement voilà l'avenir des bellifontains.
Il est facile à certains conseillers de la majorité - pas forcément les mieux au fait du fonctionnement des communes - de déclarer que notre groupe ne fait pas de proposition chiffrée. Mais pour cela, il faut que les adjoints jouent le jeu et communiquent les données des services de la Ville ! Or, jusqu'à présent, malgré un détail légèrement amélioré en commission, nos demandes précises d'informations ont été refusées : cela n'est pas admissible, ni pour notre groupe, ni pour les Bellifontains qui ont le droit de savoir, afin que les décisions soient prises en connaissance de cause.
Cela ne nous arrêtera pas.
Nous proposons qu'un ordre de priorité des investissements soit réellement établi avec une programmation pluriannuelle pour savoir réellement où l'on va.
Nous proposons justement, que les services publics prioritaires fassent l'objet d'une telle programmation : la bibliothèque, l'église, la voirie.
M. Laprée a refusé de me répondre sur la réfection de l'Eglise lors du dernier conseil : quand cette programmation sera-t-elle faite ?
Quant à la voirie, nous proposons une planification d'ensemble à long terme : il n'en existe pas ! Certes des travaux sont faits, mais sans coordination, sans cohérence d'ensemble, comme la rue Grande ou la rue Aristide Briand. D'un côté, on parle d'une requalification urbaine et de l'autre, on fait des travaux partiels destinés à être recassés !
Quant à la Bibliothèque et sa fusion avec le Musée, votre projet n'est manifestement pas partagé par la population : une réunion publique du 19 novembre 2010 a montré que la majorité actuelle n'est pas soutenue ! Mme Maggiori refuse que notre groupe participe à la réflexion, pourtant, nous proposons au contraire que le public soit le plus largement associé au devenir de cette Bibliothèque.
Notons que d'autres projets annoncés triomphalement comme la salle des fêtes se retrouvent ralentis par des refus de subventions.
Nous proposons que les investissements médiatiques et sans utilité collective qui ne servent qu'une politique à courte vie soient purement et simplement éliminés du budget.
Sous des apparences modernes, la requalification urbaine n'est en réalité qu'un habillage publicitaire et maladroit des nécessités de réfection de la voirie : mais plutôt que de le reconnaître et de mettre un cahier des charges précis du mobilier urbain, des matériaux, des éclairages… le tout validé dans le respect du paysage urbain, la majorité actuelle préfère parler d'esquisses, d'architectes urbanistes, de design... Ce sera simplement la même chose, mais en plus cher.
La politique du cheval de la majorité actuelle est de même niveau : la garde municipale à cheval, la débauche de publicité sur tous les supports de la ville sont là pour essayer de convaincre ou plutôt de persuader par des arguments de propagande que Fontainebleau va gagner de l'argent grâce au prestige du Grand Parquet. C'est illusoire. D'autant plus que cela ne correspond pas aux aspirations de nos concitoyens. Faut-il pour autant condamner le cheval ? Non, sans doute.
Mais nous estimons que la seule politique immédiatement utile, serait d'avoir une politique en matière de tourisme et nous proposons que la filière hôtelière soit mise aux normes des exigences des tours-opérateurs.
M. Houssay qui est chargé de la question nous en parlera t-il ? J'ai des doutes.
Pour les services à destination du public comme le théâtre, nous proposons et appelons au retour d'une politique plus équilibrée et plus sensée : des spectacles populaires dans le sens noble de ce terme ont disparus, sans que la capacité de fonctionnement du théâtre soit restaurée. Du temps où M. Perroquin était régisseur, la ville était abonnée au Gala Karsenty et à Connaissance du Monde, permettant de donner des divertissements culturels et intellectuels de bon niveau sans déficit. Il faut revenir à cette qualité, sans renier la création contemporaine, mais d'abord en satisfaisant le plus grand nombre.
Madame Maggiori ne m'a pas répondue sur cette évolution de la politique théâtrale lors du Débat d'Orientation Budgétaire : c'est le moment de le faire ou de se taire.
Le groupe du Maire croit équilibrer à moyen terme son budget par l'arrivée de nouveaux habitants à Fontainebleau : le programme d'urbanisation de l'agglomération prévoit plus de 150.000 m² de constructions nouvelles. J'invite mes collègues de la majorité actuelle à réfléchir aux conséquences réelles, y compris en terme de futurs coûts.
En conclusion, nous proposons qu'à la place d'un budget purement médiatique, on substitue un budget consacré aux nécessités réelles des Bellifontains, s'inscrivant dans une planification financière des investissements à long terme, non seulement partagée, mais encore transparente.
A ce renouveau, cette restauration avec des propositions concrètes, vous opposerez en vain vos ambitions personnelles.
La capacité d'autofinancement (et donc de désendettement) reste fortement dégradée (cliquez pour mieux voir) :
Post-Scriptum : Le maire m'a indiqué que la rénovation de l'Eglise n'était pas un projet prioritaire. Le Public appréciera comment la majorité se débarrasse de ces obligations légales.
A chaque réunion du conseil, M. Valletoux, le chef de la majorité actuelle, accuse, en dépit de la vérité, l'opposition de ne pas être constructive.
C'est son seul argument.
Comme le disait la presse lors de la réunion sur le débat d'orientation, la meilleure défense c'est l'attaque : sans doute, mais il faut encore avoir des munitions et il n'en a pas. Si le Maire était aussi sûr de lui, lui et surtout ses adjoints répondraient précisément à nos questions au lieu de sortir un argument aussi rococo qui ne marchait plus déjà dans les années 50,… 1850 bien sûr.
Pourtant ce n'est pas faute de faire des propositions concrètes et précises. Mais il n'y a pas plus sourd que celui qui ne veut pas entendre, nous allons donc nous répéter.
J'affiche tout de suite la couleur : le budget que nous proposons est un budget de restauration :
- restauration des équipements publics dégradés,
- restauration des services publics en relation avec les attentes des habitants,
- restauration dans la confiance en affichant précisément un programme à long terme.
Pour qu'un budget soit réussi, il faut connaître d'abord ce que l'on doit obligatoirement dépenser en investissement. Les Bellifontains ne sont pas idiots et savent que l'on ne peut pas tout faire d'un coup, mais ils s'attendent à ce que la liste de ces investissements soit d'ores et déjà fixée et qu’ils soient programmés dans l'avenir y compris sur plusieurs années. Nous exigeons désormais une transparence totale sur ce point : nous voulons des chiffres plutôt que des promesses.
La majorité nous propose un rapport du budget à basse teneur en information, puisque l'on ne parle pas de l'évolution de la dette : toujours selon la méthode Philipe Laurent Consultant, pour 18,6 M d'euros de dette, on a seulement un autofinancement de 0,7 M € d'euros, ce qui nous met l'amortissement à 27,51 ans. 27 ans et demi d'endettement voilà l'avenir des bellifontains.
Il est facile à certains conseillers de la majorité - pas forcément les mieux au fait du fonctionnement des communes - de déclarer que notre groupe ne fait pas de proposition chiffrée. Mais pour cela, il faut que les adjoints jouent le jeu et communiquent les données des services de la Ville ! Or, jusqu'à présent, malgré un détail légèrement amélioré en commission, nos demandes précises d'informations ont été refusées : cela n'est pas admissible, ni pour notre groupe, ni pour les Bellifontains qui ont le droit de savoir, afin que les décisions soient prises en connaissance de cause.
Cela ne nous arrêtera pas.
Nous proposons qu'un ordre de priorité des investissements soit réellement établi avec une programmation pluriannuelle pour savoir réellement où l'on va.
Nous proposons justement, que les services publics prioritaires fassent l'objet d'une telle programmation : la bibliothèque, l'église, la voirie.
M. Laprée a refusé de me répondre sur la réfection de l'Eglise lors du dernier conseil : quand cette programmation sera-t-elle faite ?
Quant à la voirie, nous proposons une planification d'ensemble à long terme : il n'en existe pas ! Certes des travaux sont faits, mais sans coordination, sans cohérence d'ensemble, comme la rue Grande ou la rue Aristide Briand. D'un côté, on parle d'une requalification urbaine et de l'autre, on fait des travaux partiels destinés à être recassés !
Quant à la Bibliothèque et sa fusion avec le Musée, votre projet n'est manifestement pas partagé par la population : une réunion publique du 19 novembre 2010 a montré que la majorité actuelle n'est pas soutenue ! Mme Maggiori refuse que notre groupe participe à la réflexion, pourtant, nous proposons au contraire que le public soit le plus largement associé au devenir de cette Bibliothèque.
Notons que d'autres projets annoncés triomphalement comme la salle des fêtes se retrouvent ralentis par des refus de subventions.
Nous proposons que les investissements médiatiques et sans utilité collective qui ne servent qu'une politique à courte vie soient purement et simplement éliminés du budget.
Sous des apparences modernes, la requalification urbaine n'est en réalité qu'un habillage publicitaire et maladroit des nécessités de réfection de la voirie : mais plutôt que de le reconnaître et de mettre un cahier des charges précis du mobilier urbain, des matériaux, des éclairages… le tout validé dans le respect du paysage urbain, la majorité actuelle préfère parler d'esquisses, d'architectes urbanistes, de design... Ce sera simplement la même chose, mais en plus cher.
La politique du cheval de la majorité actuelle est de même niveau : la garde municipale à cheval, la débauche de publicité sur tous les supports de la ville sont là pour essayer de convaincre ou plutôt de persuader par des arguments de propagande que Fontainebleau va gagner de l'argent grâce au prestige du Grand Parquet. C'est illusoire. D'autant plus que cela ne correspond pas aux aspirations de nos concitoyens. Faut-il pour autant condamner le cheval ? Non, sans doute.
Mais nous estimons que la seule politique immédiatement utile, serait d'avoir une politique en matière de tourisme et nous proposons que la filière hôtelière soit mise aux normes des exigences des tours-opérateurs.
M. Houssay qui est chargé de la question nous en parlera t-il ? J'ai des doutes.
Pour les services à destination du public comme le théâtre, nous proposons et appelons au retour d'une politique plus équilibrée et plus sensée : des spectacles populaires dans le sens noble de ce terme ont disparus, sans que la capacité de fonctionnement du théâtre soit restaurée. Du temps où M. Perroquin était régisseur, la ville était abonnée au Gala Karsenty et à Connaissance du Monde, permettant de donner des divertissements culturels et intellectuels de bon niveau sans déficit. Il faut revenir à cette qualité, sans renier la création contemporaine, mais d'abord en satisfaisant le plus grand nombre.
Madame Maggiori ne m'a pas répondue sur cette évolution de la politique théâtrale lors du Débat d'Orientation Budgétaire : c'est le moment de le faire ou de se taire.
Le groupe du Maire croit équilibrer à moyen terme son budget par l'arrivée de nouveaux habitants à Fontainebleau : le programme d'urbanisation de l'agglomération prévoit plus de 150.000 m² de constructions nouvelles. J'invite mes collègues de la majorité actuelle à réfléchir aux conséquences réelles, y compris en terme de futurs coûts.
En conclusion, nous proposons qu'à la place d'un budget purement médiatique, on substitue un budget consacré aux nécessités réelles des Bellifontains, s'inscrivant dans une planification financière des investissements à long terme, non seulement partagée, mais encore transparente.
A ce renouveau, cette restauration avec des propositions concrètes, vous opposerez en vain vos ambitions personnelles.
La capacité d'autofinancement (et donc de désendettement) reste fortement dégradée (cliquez pour mieux voir) :
Post-Scriptum : Le maire m'a indiqué que la rénovation de l'Eglise n'était pas un projet prioritaire. Le Public appréciera comment la majorité se débarrasse de ces obligations légales.
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