Observations sur
le projet mis à l'enquête publique
Après avoir écouté
les arguments, lors du Conseil communautaire, je pense qu'il conviendrait de
modifier le projet du règlement en ce qui concerne la présence du mobilier
urbain porteur de publicité. Cela a expliqué mon abstention.
J'explicite ici ma
réflexion.
Le règlement
national de publicité qui figure au code de l'environnement interdit la
publicité dans le périmètre des monuments historiques, ce qui est le cas à
Fontainebleau et Avon, et dans les sites inscrits, à Fontainebleau donc, ainsi
que dans les sites patrimoniaux remarquables dont un est en cours
d'établissement.
On peut déroger à cette
interdiction relative par une zone de publicité restreinte prévue par le
RLPi.
On constate que le
mobilier urbain publicitaire (note : max 2m² sur une des deux faces : exemple tiré de la rue de sablons) restera
autorisé à l'identique dans le nouveau règlement comme dans l'ancien (zone
nouvelle ZP1a sur les "centralités commerçantes patrimoniales").
Et ce malgré d'une part le constat d'un patrimoine exceptionnel par le rapport de présentation et d'autre part malgré l'opinion d'associations aussi prestigieuses que Paysages de France ou plus locale, comme Fontainebleau Patrimoine.
La justification économique invoquée très rapidement, n'est nullement prouvée par le rapport de présentation par d'irréfutables statistiques. On constatera d'ailleurs que la majorité des publicités n’ont rien de locales.
Et ce malgré d'une part le constat d'un patrimoine exceptionnel par le rapport de présentation et d'autre part malgré l'opinion d'associations aussi prestigieuses que Paysages de France ou plus locale, comme Fontainebleau Patrimoine.
La justification économique invoquée très rapidement, n'est nullement prouvée par le rapport de présentation par d'irréfutables statistiques. On constatera d'ailleurs que la majorité des publicités n’ont rien de locales.
Aucun motif ne
justifie que l'on n'interdise pas cette pratique alors qu'elle restera
interdite à Barbizon : les mêmes causes devraient produire les mêmes
effets.
Plusieurs
résidents du centre ville se
plaignent d'une présence trop forte de ce mobilier commercial et quelques fois
des nuisances visuelles sinon auditives du fait de la motorisation.
Certaines
associations m'ont demandé si dans la zone centre ville il y aurait encore de l'affichage
associatif et d'opinion, qui leur semblent omises au seul profit de
lucratives concessions : on peut se le demander en effet.
Il me semble que
l'on aurait pu prévoir des règles qui tirent les conséquences de ce patrimoine
esthétique et des paysages urbains en réduisant la densité du mobilier urbain publicitaire.
On notera que la Communauté d’agglomération a accepté, sous la demande de
l'Architecte des Bâtiments de France, de réduire la publicité sur les abribus,
mais aucune règle sur ce point n'a été transcrite dans le RLPi.
Il m'apparaît qu'il
faudrait faire une réduction de la densité sinon l'interdiction de ces
mobiliers urbains, ou au moins la fixation d'emplacements plus discrets,
réduits au strict nécessaire pour la bonne information du public.
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