Fermeture de la salle des Elections – Office de Tourisme
On constatera que cette mauvaise décision constitue un caprice, qui commence déjà, sous le principe de la double peine, à coûter au contribuable. Non seulement on ferme une salle, alors que c’est déjà une denrée très rare à Fontainebleau, mais qu’en plus, elle n’est pas compensée.
La maîtrise d'œuvre coûtera 22.500 € HT, plus 1.750 € HT de sécurité de travailleurs, et 3.600 € HT de contrôle technique. En attend mieux...
Rappelons que tout cela coûtera un montant total de 350.000 € minimum.
Voir aussi : un scandale public
Finances
Le Compte Administratif 2015 démontre une vérité que l'on avait hélas pressentie, une dérive anti-communautaire qui dénature totalement le sens de la coopération intercommunale.
L'idée juste est simple : ce qui dépasse réellement le seul intérêt communal doit être communautaire.
L'idée tordue est simple aussi : ce qui coûte trop cher à la commune, on se débarrasse à la communauté : les autres paieront.
On a vu donc fleurir des projets, dont l'utilité communautaire est quasi nulle et qui ne sont en réalité que d'intérêt communal.
Certes, lorsque l'on transfert une politique publique complète comme les sports, il n'y a plus de débat : tout est communautaire, rien n'est communal : il faut donc avoir une stratégie, une vision, un plan des équipements en tenant compte des gros bataillons d'usagers comme des petits. Cela suppose un énorme travail de détail comme de compréhension des usages.
Si l'on conserve les mauvaises méthodes actuelles, le gaspillage déjà éhonté s'aggravera et chaque élu voudra faire de même : on aura une communauté de dépenses et non plus de projets.
Et on sait qui paiera à la fin !
Mais je ne crois pas être la seule à le dénoncer, beaucoup d'élus responsables se sont rendus compte du risque que la présidence actuelle a laissé pour l'instant se développer.
J'espère donc que bon ordre y sera mis.
Le Grand Parquet, selon certains élus "rapporterait de l'argent" à la Communauté de Communes. La vérité consiste en l'administration d'un démenti cinglant, que mon groupe a établi.
C'est un vrai gouffre ! ->
Le premier fait, c'est que les contribuables bellifontains versent depuis 2009 et verseront ad vitam aeternam, 530 000€ par an à la Communauté de Communes pour le Grand Parquet. Pour la première fois, la majorité municipale admet que le Grand Parquet coûte de l'argent aux bellifontains alors qu'elle l'a toujours nié jusqu'à présent.
Il semble aujourd'hui plus opportun à la majorité de dire que le Grand Parquet coûte aux bellifontains, plutôt qu'à la Communauté de communes. Y aurait-il un intérêt de vouloir rassurer à tout prix les nouveaux entrants de la CCPF ? Ce double langage en fonction des interlocuteurs, perdure depuis plus de 10 ans, n'est pas acceptable.
Le déficit du Grand Parquet pour la Communauté de Communes se compose d'une subvention de fonctionnement de 507 789 € en 2015 (483 000€ en 2014) avec un remboursement d'emprunt de 348 946 € en 2015.
Il ne s'agit pas de "faire peur" à quiconque, mais de dire la vérité, pratique peu coutumière de la majorité municipale.
Ajoutons également qu'au moment des travaux en 2011, le Président Valletoux avait commandé à KPMG une étude de rentabilité à venir. L'objectif à tenir était d'atteindre 120 000€ de déficit cumulé en 2014. Force est de constater que nous en sommes très très loin.
La pépinière, qui je le rappelle, ne fait l'objet d'aucun bilan sur les retombées concrètes de son fonctionnement.
Mise à disposition des services d'urbanisme de la Communauté de communes
Depuis le départ du chef de service de l'urbanisme de la Ville de Fontainebleau, le service tourne au ralenti : les administrés qui pouvaient venir sans rendez-vous doivent attendre parfois 10 jours, l'affichage de déclarations et décisions d'urbanisme a été interrompu, les contrôles, déjà faibles se sont ralentis.
Au lieu de recruter un spécialiste, affecté uniquement à la commune et dont notre Ville d'art et d'histoire a désespérément besoin pour avoir une application fine en matière d'architecture, de patrimoine et de paysage, ce sont les services de la Communauté de communes qui seront mis à disposition.
Ce n'est évidemment pas la qualité du personnel que nous pointons, mais surtout l'insuffisance de moyens affectés à une mission importante. Elle est hélas, trop souvent négligée et le patrimoine de la ville est dégradé par des choix douteux, qui rabaisse la qualité architecturale que l'on est en droit d'attendre.
Le recrutement d'un architecte-urbanisme ne serait pas un luxe, mais une nécessité. Non seulement pour le droit de sols, mais encore pour conseiller la Ville en matière de mobiliers urbains et plus généralement, la voirie qui reste maltraitée.
Pire, on apprend incidemment que la Ville pourrait abandonner la compétence "instruction des permis" au profit de la Communauté de communes élargie à plus de 20 communes.
On ne peut pas être d'accord pour traiter par dessus la jambe cette fonction si sensible ! La ville se doit de la conserver et même de la développer.