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Le Maire de Fontainebleau a décidé de faire passer l’essentiel des rues de la ville à 30 à l’heure. Cette mesure est autoritaire, coûteuse et cache les vrais problèmes de sûreté ; elle va se combiner avec des difficultés nouvelles causées par la mise en sens unique de certaines voies.
Une mesure autoritaire
Il faut une proportion en toute chose : le choix d’une telle mesure doit correspondre à une nécessité publique et à une demande de la population. Le fait de décider sans enquête auprès du public, sans évaluation de l‘impact sur la circulation, c’est à dire en tenant ni compte de l’avis des Bellifontains ni de la réalité, démontre un choix autoritaire. On notera que les comités de quartiers – déjà créés dans des conditions insuffisamment démocratiques - n’ont même pas été consultés : c’est dire que le Maire ne se sentait pas à l’aise.
Une mesure coûteuse
Cette mesure de mise à 30 coûte, selon les services du conseil régional, la somme de - 208.000 € avec un financement régional de 78.000 €. On peut penser que cet argent aurait pu être mieux utilisé pour résorber les points de concentration d’accidents, comme cela a été fait dans le passé avenue Franklin Roosevelt. Nous ne parlons même pas de la question des automobilistes pris en faute dans les zones où cette mesure n’est pas nécessaire.
Une mesure qui cache les vrais problèmes de sûreté
Sans doute, le Maire a-t-il raison de dire que, dans l’absolu, le ralentissement des automobiles pourra réduire l’accidentalité. Nous ne nions pas que certaines zones pourraient faire l’objet d’une telle décision.
Mais, Il s’agit surtout d’une disposition qui voudrait cacher l’indigence de la Commune en matière de qualité de voirie. Depuis 5 ans et malgré nos demandes, la majorité a refusé de procéder à un état objectif de nos voiries pourtant défectueuses comme les Bellifontains peuvent le vivre chaque jour et à la préparation d’un plan de travaux digne de ce nom. Le Maire a parié sur un effet de mode plutôt que sur le service public : c’est son choix, ce n’est pas le nôtre. Il est vrai que panneaux et peintures coûtent toujours moins chers que les aménagements.
Pour être tout à fait constructif, je demande que l’on rende public la carte des points noirs de la circulation pour que des interventions utiles soient effectuées, plutôt que la seule mise en œuvre d’une mesure disproportionnée, mais pas forcément efficace.
L’absence persistante d’un véritable plan de circulation
En ce qui concerne les doubles-sens, rue Royale, rue de la Paroisse, rue de France, qui touchent le réseau principal et portent atteinte au schéma existant, sans nul doute insuffisant, mais sans répondre aux difficultés et en y ajoutant d’autres. On notera que ces décisions vont accroître la congestion de quartiers martyrs comme le boulevard Leclerc, le boulevard de Lattre de Tassigny, la route Louise et surtout la rue Grande.
Nous réclamons d’urgence que soit mise à l’étude par des professionnels un plan de circulation qui distribue rationnellement et équitablement le trafic, parce que la Ville appartient à tout le monde et surtout parce ce que l’on ne peut plus se permettre de prendre des décisions en amateurs (on se rappelle l’inversion du sens de la rue de France, comme si cela n’avait aucune importance !).
Nous verrons si nos observations seront entendues et si les dysfonctionnements éventuels se réaliseront. La mise à sens unique sans réflexion approfondie et globale de la rue Aristide Briand et de la Rue de France ont déjà démontrés que la Majorité avait commis des erreurs.Nous restons à la disposition du public pour en débattre et au besoin y revenir.
Une mesure autoritaire
Il faut une proportion en toute chose : le choix d’une telle mesure doit correspondre à une nécessité publique et à une demande de la population. Le fait de décider sans enquête auprès du public, sans évaluation de l‘impact sur la circulation, c’est à dire en tenant ni compte de l’avis des Bellifontains ni de la réalité, démontre un choix autoritaire. On notera que les comités de quartiers – déjà créés dans des conditions insuffisamment démocratiques - n’ont même pas été consultés : c’est dire que le Maire ne se sentait pas à l’aise.
Une mesure coûteuse
Cette mesure de mise à 30 coûte, selon les services du conseil régional, la somme de - 208.000 € avec un financement régional de 78.000 €. On peut penser que cet argent aurait pu être mieux utilisé pour résorber les points de concentration d’accidents, comme cela a été fait dans le passé avenue Franklin Roosevelt. Nous ne parlons même pas de la question des automobilistes pris en faute dans les zones où cette mesure n’est pas nécessaire.
Une mesure qui cache les vrais problèmes de sûreté
Sans doute, le Maire a-t-il raison de dire que, dans l’absolu, le ralentissement des automobiles pourra réduire l’accidentalité. Nous ne nions pas que certaines zones pourraient faire l’objet d’une telle décision.
Mais, Il s’agit surtout d’une disposition qui voudrait cacher l’indigence de la Commune en matière de qualité de voirie. Depuis 5 ans et malgré nos demandes, la majorité a refusé de procéder à un état objectif de nos voiries pourtant défectueuses comme les Bellifontains peuvent le vivre chaque jour et à la préparation d’un plan de travaux digne de ce nom. Le Maire a parié sur un effet de mode plutôt que sur le service public : c’est son choix, ce n’est pas le nôtre. Il est vrai que panneaux et peintures coûtent toujours moins chers que les aménagements.
Pour être tout à fait constructif, je demande que l’on rende public la carte des points noirs de la circulation pour que des interventions utiles soient effectuées, plutôt que la seule mise en œuvre d’une mesure disproportionnée, mais pas forcément efficace.
L’absence persistante d’un véritable plan de circulation
En ce qui concerne les doubles-sens, rue Royale, rue de la Paroisse, rue de France, qui touchent le réseau principal et portent atteinte au schéma existant, sans nul doute insuffisant, mais sans répondre aux difficultés et en y ajoutant d’autres. On notera que ces décisions vont accroître la congestion de quartiers martyrs comme le boulevard Leclerc, le boulevard de Lattre de Tassigny, la route Louise et surtout la rue Grande.
Nous réclamons d’urgence que soit mise à l’étude par des professionnels un plan de circulation qui distribue rationnellement et équitablement le trafic, parce que la Ville appartient à tout le monde et surtout parce ce que l’on ne peut plus se permettre de prendre des décisions en amateurs (on se rappelle l’inversion du sens de la rue de France, comme si cela n’avait aucune importance !).
Nous verrons si nos observations seront entendues et si les dysfonctionnements éventuels se réaliseront. La mise à sens unique sans réflexion approfondie et globale de la rue Aristide Briand et de la Rue de France ont déjà démontrés que la Majorité avait commis des erreurs.Nous restons à la disposition du public pour en débattre et au besoin y revenir.