Nota : On ne peut publier la réponse du Maire : ce dernier ayant supprimé les procès-verbaux de séance.
(document photographique établissant que la largeur réglementaire n'a pas été respectée)
Mes chers collègues,
Ma question s'adresse à Cédric Thoma, Conseiller délégué en charge du plan vélo.
La Municipalité a mis en place des pseudo-pistes cyclables sur les trottoirs dégradés de la rue Aristide Briand, en violation du code de la route et des règles en matière de protection des personnes à mobilité réduite.
Mes chers collègues,
Ma question s'adresse à Cédric Thoma, Conseiller délégué en charge du plan vélo.
La Municipalité a mis en place des pseudo-pistes cyclables sur les trottoirs dégradés de la rue Aristide Briand, en violation du code de la route et des règles en matière de protection des personnes à mobilité réduite.
Je me permets de vous lire la brochure du Ministère de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement durable et de l'Aménagement du territoire sur "L’aménagement d’itinéraires cyclables urbains".
Je cite : "Une bande sur trottoir pour les cyclistes peut-elle être considérée comme un aménagement cyclable urbain ? Certainement pas s’il s’agit simplement de peindre une bande sur un trottoir à destination des cyclistes. Non seulement ce ne serait ni légal ni même un aménagement, mais ce serait dangereux à la fois pour les cyclistes, les piétons et surtout les personnes à mobilité réduite, et en tout cas contraire aux dispositions découlant de la loi […]. Les associations de personnes aveugles et malvoyantes, de personnes sourdes et malentendantes pourraient facilement attaquer le maître d’ouvrage pour mise en danger de la vie d’autrui. Les bandes cyclables peintes doivent être uniquement réalisées sur chaussée, sauf cas particulier nécessitant dans ce cas une véritable séparation des cyclistes et des piétons, séparation devant être détectée par l’ensemble des personnes à mobilité réduite, dont les aveugles et les mal-voyants".
La Loi prévoit également que depuis le 1er juillet 2007 en cas de modification du profil d'une voie, les trottoirs ne doivent pas être d'une largeur inférieure à 1,40 m et sans obstacle : vous, vous faites le contraire, au détriment des personnes à mobilité réduite.
On nous a dit que ces travaux étaient temporaires, ils n'en demeurent pas moins illégaux et dangereux.
Ma question est donc simple, Monsieur Thoma : allez vous mettre en conformité ces travaux avec la Loi et le bon sens ?
Pour en savoir plus :
La position du groupe PS : http://www.fontainebleaupourtous.com/article-34968928.html