Comparer le CA 2007 et le CA 2008 : le nombre d'annuités de désendettement passe du simple au double !
Comparer le CA 2008 avec le BS 2009 (budget pour 2009 après l'amendement du budget supplémentaire : la tendance est donc bien confirmée.
(communiqué)
COMPTE ADMINISTRATIF : LA DEGRADATION DES COMPTES CONFIRMEE
Le compte administratif a été examiné le 18 mai 2009 : il s'agit du document retraçant les opérations financières de 2008 qui ont été effectivement réalisées par opposition à celles prévues par le budget.
Comme nous en avions fait la prévision lors de notre communiqué du 30 mars 2009, la dégradation des comptes s'est confirmée.
Notre indicateur : l'amortissement de la dette, c'est la division du stock de dette par la capacité financière de la commune à la rembourser, si elle ne faisait aucun investissement. Bref, c'est la dette que devront supporter les Bellifontains pendant plusieurs années. Plus l'amortissement est long, plus le poids des impôts à l'avenir sera pour le contribuable pénible, accablant, écrasant, … La dette, c'est de l'impôt différé.
Les faits
Nous avons procédé en toute honnêteté en utilisant les méthodes de Philippe Laurent Consultants, l'expert qui a audité les comptes de la Ville, en 2005 à la demande de Frédéric Valletoux à son arrivée.
Selon cet auditeur réputé, une commune ne doit pas être endettée à plus de 15 ans (à titre de comparaison, les mêmes villes de la strate ont 4,5 ans en moyenne) au risque de dérapage.
Le compte administratif pour 2008 nous donne la situation suivante :
- encours de la dette 21.094 k€, près de 22 millions d' €.
- capacité de remboursement : 781 k€, moins de 800 milles euros.
- d'où une durée d'amortissement de vingt sept années !
Premier constat : autant le budget primitif 2008 (BP) semblait d'un optimiste étonnant (près de 14 ans) autant le budget supplémentaire (BS) était insincère, car il réduisait, fictivement cette durée à moins de 10 ans.
Deuxième constat : le budget définitif pour 2009 (BP 2009 + BS 2009), prévoit de la même manière une telle aggravation avec près de 30 ans d'endettement (29, 12 pour être précis) pour tous les Bellifontains. Nous l'avions dénoncé déjà lors du vote du budget supplémentaire (BS) et dans notre communiqué d'avril 2009.
Conclusion : alors qu'à l'arrivée de M. Valletoux, celui-ci jugeait la situation critique avec un moins de 15 ans de dette, aujourd'hui la situation a empiré de près de 200 %. Et ce n'est donc pas fini.
Ma question ne pouvait qu'être très simple et n'appelait qu'une réponse en un seul mot. Vrai ou faux ?
La réaction du Maire et l'avenir budgétaire
A notre question claire et précise, le Maire s'est défilé en noyant le poisson pendant un quart d'heure. "Faux" : a-t-il finalement répondu : on comprend sa gène, mais les chiffres sont là.
Encore une fois, la municipalité refuse de dire la vérité au public : sa nouvelle politique d'investissement (en 2006-2007, tout allait encore relativement bien) ne vise que des dossiers de prestige destinés à attirer les médias et les personnalités nationales mais sûrement pas l'intérêt des citoyens de Fontainebleau.
Nul ne peut contester que les services publics Bellifontains vont mal, mais le Maire préfère aller à Malmö avec l'association des maires européens ou encore au Kazakhstan la semaine dernière. Ce n'est pourtant pas pour cela qu'il a été élu.
Les Bellifontains tireront la conclusion de la politique d'endettement et d'investissement qui laisse de côté les travaux prioritaires (voirie dégradée, bibliothèque bâchée, services publics délaissés) pour se consacrer à des projets de luxe et de prestige (Grand parquet).
Ils ont déjà commencé à supporter les conséquences de cette politique : des impôts en hausse de 10 %, des tarifs de 3,5 % en moyenne, pour des services en déshérence.
Comparer le CA 2008 avec le BS 2009 (budget pour 2009 après l'amendement du budget supplémentaire : la tendance est donc bien confirmée.
(communiqué)
COMPTE ADMINISTRATIF : LA DEGRADATION DES COMPTES CONFIRMEE
Le compte administratif a été examiné le 18 mai 2009 : il s'agit du document retraçant les opérations financières de 2008 qui ont été effectivement réalisées par opposition à celles prévues par le budget.
Comme nous en avions fait la prévision lors de notre communiqué du 30 mars 2009, la dégradation des comptes s'est confirmée.
Notre indicateur : l'amortissement de la dette, c'est la division du stock de dette par la capacité financière de la commune à la rembourser, si elle ne faisait aucun investissement. Bref, c'est la dette que devront supporter les Bellifontains pendant plusieurs années. Plus l'amortissement est long, plus le poids des impôts à l'avenir sera pour le contribuable pénible, accablant, écrasant, … La dette, c'est de l'impôt différé.
Les faits
Nous avons procédé en toute honnêteté en utilisant les méthodes de Philippe Laurent Consultants, l'expert qui a audité les comptes de la Ville, en 2005 à la demande de Frédéric Valletoux à son arrivée.
Selon cet auditeur réputé, une commune ne doit pas être endettée à plus de 15 ans (à titre de comparaison, les mêmes villes de la strate ont 4,5 ans en moyenne) au risque de dérapage.
Le compte administratif pour 2008 nous donne la situation suivante :
- encours de la dette 21.094 k€, près de 22 millions d' €.
- capacité de remboursement : 781 k€, moins de 800 milles euros.
- d'où une durée d'amortissement de vingt sept années !
Premier constat : autant le budget primitif 2008 (BP) semblait d'un optimiste étonnant (près de 14 ans) autant le budget supplémentaire (BS) était insincère, car il réduisait, fictivement cette durée à moins de 10 ans.
Deuxième constat : le budget définitif pour 2009 (BP 2009 + BS 2009), prévoit de la même manière une telle aggravation avec près de 30 ans d'endettement (29, 12 pour être précis) pour tous les Bellifontains. Nous l'avions dénoncé déjà lors du vote du budget supplémentaire (BS) et dans notre communiqué d'avril 2009.
Conclusion : alors qu'à l'arrivée de M. Valletoux, celui-ci jugeait la situation critique avec un moins de 15 ans de dette, aujourd'hui la situation a empiré de près de 200 %. Et ce n'est donc pas fini.
Ma question ne pouvait qu'être très simple et n'appelait qu'une réponse en un seul mot. Vrai ou faux ?
La réaction du Maire et l'avenir budgétaire
A notre question claire et précise, le Maire s'est défilé en noyant le poisson pendant un quart d'heure. "Faux" : a-t-il finalement répondu : on comprend sa gène, mais les chiffres sont là.
Encore une fois, la municipalité refuse de dire la vérité au public : sa nouvelle politique d'investissement (en 2006-2007, tout allait encore relativement bien) ne vise que des dossiers de prestige destinés à attirer les médias et les personnalités nationales mais sûrement pas l'intérêt des citoyens de Fontainebleau.
Nul ne peut contester que les services publics Bellifontains vont mal, mais le Maire préfère aller à Malmö avec l'association des maires européens ou encore au Kazakhstan la semaine dernière. Ce n'est pourtant pas pour cela qu'il a été élu.
Les Bellifontains tireront la conclusion de la politique d'endettement et d'investissement qui laisse de côté les travaux prioritaires (voirie dégradée, bibliothèque bâchée, services publics délaissés) pour se consacrer à des projets de luxe et de prestige (Grand parquet).
Ils ont déjà commencé à supporter les conséquences de cette politique : des impôts en hausse de 10 %, des tarifs de 3,5 % en moyenne, pour des services en déshérence.